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Ecoulements à l’échelle du nanomètre : où s’arrête l’hydrodynamique classique ?
Elisabeth Charlaix (Laboratoire de Physique de la Matière Condensée et Nanostructures, Université Claude Bernard/CNRS)

Jeudi 7 juin 2007

L’investigation des écoulements à petite échelle est un domaine très actif. Le développement des systèmes micro et nanofluidiques pour l’analyse biologique ou chimique de très petits échantillons fluides, les phénomènes de lubrification dans les articulations ou les capillaires sanguins, le transport d’objets colloidaux par effets électrocinétiques, font intervenir des écoulements en géométrie confinée régis par l’hydrodynamique aux interfaces.
Dans la première partie de cet exposé je présenterai les méthodes expérimentales récemment développées pour l’investigation des écoulements aux petites échelles, et plus particulièrement les méthodes de forces de surfaces qui ont permis les premières mesures hydrodynamiques résolues à l’échelle du nanomètre.
Dans la seconde partie j’aborderai le problème de la condition limite d’un liquide s’écoulant sur une surface solide. Si la condition classique de non-glissement, est désormais remise en question, les travaux récents ont donné des résultats non-consensuels variant sur plusieurs ordres de grandeur. Je m’efforcerai de faire le point sur ce sujet controversé, et je discuterai la possibilité de modifier la condition limite de façon contrôlée en piégeant de l’air dans les anfractuosités de surfaces rugueuses hydrophobes.