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Mécanique de l’ADN et étude de l’hélicase gp41 à l’échelle de la molécule unique
Thimotée Lionnet (LPS)

Infos Complémentaires

En salle de conférence IV (24 rue Lhomond, Paris 5, France).

Vendredi 13 octobre 2006 à 15h

Cette thèse traite de la mécanique de l’ADN et de l’activité des hélicases, des enzymes chargées de séparer les deux brins de la molécule d’ADN. La technique des pinces magnétiques, utilisée au cours de ces travaux, permet de mesurer l’extension d’une molécule d’ADN unique, soumise à une force et une contrainte de torsion contrôlées. Cet outil a permis d’explorer trois questions liant structure, propriétés mécaniques et fonction biologique de la double hélice :

  1. La mesure de l’étirement de l’ADN contraint en torsion : contrairement à l’intuition, l‘ADN se raccourcit lorsqu’on le déroule. Des calculs théoriques confirment ce résultat et suggèrent des similarités avec la transition entre les structures A et B de l’ADN.
  2. Une séquence d’ADN palindromique peut former une structure cruciforme, dite jonction de Holliday, intermédiaire central du processus de recombinaison génétique. L’étude de l’extrusion mécanique de telles structures permet de mesurer le module de torsion C de l’ADN.
  3. En étirant un ADN simple brin auto-apparié (hairpin), il est possible de suivre en temps réel l’activité d’une hélicase. Cette méthode, appliquée à l’helicase réplicative gp41, permet d’éclairer le mécanisme d’action de l’enzyme.

En salle de conférence IV (24 rue Lhomond, Paris 5, France).