Jeudi 8 décembre 2005
Le monde vivant se caractérise par une infinie richessse de formes, à laquelle fait écho une multitude de mécanismes moléculaires impliqués dans la genèse de ces formes. Dans ces conditions, comment parvenir à définir les règles élémentaires de fonctionnement du monde vivant ? Existent-elles seulement ? La notion de modèle - au sens que la physique donne du terme - est-elle pertinente en biologie ?
En m’appuyant sur quelques exemples, en particulier sur les « systèmes modèles » que sont les organismes invertébrés, je donnerai une réponse positive à cette question. Je terminerai en évoquant brièvement mes propres préoccupations qui concernent l’étude des phénomènes mécaniques au cours de l’embryogenèse, études qui sont bien sûr basées sur l’utilisation d’un « système modèle ».