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Étude expérimentale de l’hélium-4 solide et superfluide en phase métastable
QU An (LKB)

L’hélium solide métastable est un candidat possible pour la supersolidité. Notre équipe a démontré en 2011 que l’on pouvait obtenir de l’hélium solide métastable à des pressions inférieures à la pression de fusion à l’aide d’une onde acoustique focalisée. Cependant, une instabilité inattendue apparaît lorsque la pression locale du crystal atteint 21 bar c’est à dire 4 bar sous la pression de fusion. J’ai donc commencé ma thèse en étudiant le temps d’apparition de l’instabilité, et j’ai confirmé qu’elle apparaît toujours dans des phases de décompression de l’onde sonore, c’est à dire à une pression inférieure à la pression de fusion.

Ensuite, j’ai étudié la limite de cavitation de l’hélium superfluide à pression négative. En utilisant une méthode interférométrique développée par mon prédécesseur Fabien Souris, j’ai mesuré directement la densité de cavitation de l’hélium superfluide métastable. J’ai trouvé que, à 1 K, l’hélium superfluide cavite lorsque sa densité locale a diminué de 8.4%. En utilisant une équation d’état bien établie théoriquement, on peut convertir ce résultat en pression de cavitation pour le comparer avec ceux obtenus par d’autres groupes. À ma grande surprise, mon résultat n’est pas compatible avec ces derniers. Cette incompatibilité soulève des questions intéressantes quant à la possibilité de nucléation de la bulle sur des vortex quantifiés.

Enfin, j’ai étudié la dynamique de la bulle d’hélium déclenchée par la cavitation. En analysant l’équation du mouvement de la bulle et le transfert de chaleur correspondant, j’ai expliqué avec succès pourquoi la durée de vie de la bulle a une transition dramatique quand l’hélium passe de liquide normal à superfluide.