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Applications des méthodes physico-chimiques en égyptologie.
Philippe Walter (Centre de recherche et de restauration des musées de France - Paris)

Jeudi 10 octobre 2002

Certains problèmes posés par les objets archéologiques incitent à développer des méthodologies physico-chimiques originales ou à aborder des questions scientifiques inattendues. A partir de quelques exemples concernant l’antiquité égyptienne, on montrera dans cette conférence comment la mise au point d’appareils portatifs de caractérisation, l’adaptation des méthodes d’analyse par faisceaux d’ions et l’usage du rayonnement X synchrotron permettent de retrouver certaines pratiques artistiques.

Trois questions seront abordées :

- Est-il possible de caractériser aujourd’hui la technique d’un peintre d’il y a 3500 ans ? L’analyse in situ par fluorescence des rayons X des peintures découvertes dans des tombes à Saqqara permet de mieux comprendre les pratiques artistiques, le choix des pigments, la préparation des supports.

- Comment retrouver les couleurs des peintures des stèles funéraires d’Alexandrie ? L’analyse avec l’accélérateur de particule AGLAE révèle l’usage de pigments variés qui se sont dégradés au cours du temps.

- Quelles étaient les formules des fards des anciennes égyptiennes ? L’étude par rayonnement synchrotron des produits cosmétiques conservés dans des tombes révèle des choix de matière, des synthèses de nouveaux produits et des techniques surprenantes de préparation de poudres