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La vie à haute température : origine, adaptations moléculaires et biodiversité.
Patrick Forterre (IGM, Université Paris-Sud)

Jeudi 14 octobre 1999

La découverte dans les années 80 de micro-organismes du groupe des Archaeobactéries vivant à des températures voisines du point d’ébullition de l’eau (jusqu’à 113°C) a suscité un intérêt considérable chez les biologistes et éxobiologistes.

Il s’agit de comprendre comment les structures moléculaires de ces micro-organismes « hyperthermophiles » arrivent à se maintenir et à fonctionner dans ces conditions inhabituelles pour le vivant, de définir les paramètres physico-chimiques qui contraignent l’apparition de la vie, et de déterminer si les hyperthermophiles sont des organismes « primitifs », reliques d’une origine de la vie à haute température, ou bien des adaptations secondaires particulièrement sophistiquées.

Je présenterais un panorama sur la diversité et la distribution des hyperthermophiles et sur les mécanismes moléculaires qui assurent la stabilisation de leur macromolécules.

Je présenterai les hypothèses actuelles concernant l’origine et l’évolution des hyperthermophiles en m’appuyant sur les données récentes obtenues grâce au séquençage d’un grand nombre de leurs génomes.


Bibliographie :

  1. Forterre, P.A la recherche de l’ancêtre commun de toutes les cellules Pour la Science, 88-92, Numéro Hors-Série : l’évolution, Janvier (1997)
  2. Forterre, P. La cellule ancestrale était-elle simple ou complexe ? Pour la Science, dossier hors-série, avril 98, 22-24 (1998)
  3. Forterre, P. and Philippe, H. La préhistoire du vivant Biofutur, 184, 18-21 (1998)
  4. Forterre, P. Les hyperthermophiles sont-ils nos ancêtres ? La Recherche, 317, 36-43, (1999)