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Mémoriser des milliers d’images et y répondre : le pigeon, le singe et l’homme
Joël Fagot (Laboratoire de Psychologie Cognitive, Marseille & CNRS)

Infos Complémentaires

↦ Voir en ligne :
Enregistrement audiovisuel sur le site ENS - Savoirs en multimédia

ATTENTION CHANGEMENT DE SALLE
Salle 236, 29 rue d’Ulm - 13h30

↦ Voir en ligne : Enregistrement audiovisuel sur le site ENS - Savoirs en multimédia

Jeudi 12 février

Résumé :

Des expériences menées dans les années 1970 ont montré que des
humains ayant vu des milliers d’image de scènes naturelles peuvent correctement
classer ces images comme étant familières quelques jours plus tard. Nous
avons voulu évaluer les performances de singes et de pigeons dans des épreuves
analogues. Dans notre recherche, deux babouins et deux pigeons ont appris
à associer des réponses binaires (manipulation d’un joystick pour le babouin,
appui sur un écran tactile pour le pigeon) à la présentation d’images de scènes
naturelles sur écran d’ordinateur. Le nombre d’images à mémoriser augmentait
au cours de l’expérience, a-n de tester les limites de la mémoire associative
de chaque espèce. L’analyse de centaines de milliers d’essais collectés sur une
période trois à cinq ans révèle (1) une capacité de mémorisation d’un millier
d’images chez le pigeon et de plusieurs milliers d’images chez le singe (2) une
rétention sur le très long terme des images apprises et des réponses associées
(3) un apprentissage très rapide de ces liens associatifs, souvent en un seul
essai. Des tests de transfert utilisant des images dégradées montrent que les
performances des deux espèces reposent davantage sur une analyse des statistiques
de l’image que sur une prise en compte de ce que l’image représente.
Travail réalisé en collaboration avec le Dr Robert Cook (Université de Tufts,
Boston).

↦ Voir en ligne :
Enregistrement audiovisuel sur le site ENS - Savoirs en multimédia

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